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Dans un monde où l’affirmation du moi ou de son propre statut est mise en avant, il est difficile de vivre les relations telles qu’elles existent au Ciel : dans l’Honneur.
Si vous avez soif d’échanges et de partages fondés sur le respect et la confiance, alors découvrez dans cet article comment la Culture de l’Honneur est capable de transformer les relations dans vos organisations.
1- En faisant preuve de respect
Je n’oublierai jamais la standing ovation que le public a réservée au perdant, lors de la finale des Internationaux de France de tennis en 2015 opposant le numéro un mondial et archi favori, Novak Djokovic, à l’un de mes compatriotes, Stanislas Wawrinka. Déjouant les pronostics, Wawrinka a remporté pour la première fois Roland-Garros en dominant le Serbe.
Lors de la cérémonie protocolaire, alors qu’il reçoit le plateau de la deuxième place, un tonnerre d’applaudissements se transforme progressivement en une vague déferlante qui provoque une émotion de plus en plus visible chez Djokovic.Ce dernier accueille premièrement sa défaite poliment, il est déçu et ne le cache pas. Mais la reconnaissance grandissante que le public lui renvoie va éclairer son visage fermé et réservé. Encouragé et fortifié, il sera consolé et se redressera dans cette vague de respect qui a jailli du public.
Ce jour-là, le public de Roland Garros a majestueusement honoré ce grand champion.
Le respect de l’autre n’est pas seulement une question de politesse ou de tolérance, c’est un incontournable quand on veut voir ses qualités et percevoir en lui l’image de Dieu, Sa gloire en lui. C’est un sentiment de considération porté à une personne. C’est apprécier ses efforts, l’accepter telle qu’elle est en évitant de la blesser même en cas de désaccord avec ses choix, même si ses résultats ne correspondent pas à nos attentes.
Dans la Culture de l’Honneur, on célèbre la tentative, le geste, l’intention, le courage, indépendamment du résultat
2- En valorisant
Plus vous considérez votre prochain avec respect, plus vous vous attardez sur ses qualités et ses talents, plus vous lui témoignez de sa valeur et de son importance. Vous considérez sérieusement ses besoins et ses attentes.
Il y a plusieurs manières de valoriser l’autre :
- en écoutant, même les personnes qui ont l’habitude de vous contredire
- en lui laissant exprimer ses points de vue
- en accordant du crédit à ses idées
- en assumant avec patience ses attitudes négatives
- en lui portant de l’intérêt : pour sa vie, sa famille, son travail…
- en appréciant ses qualités sans focaliser sur ses défauts
- en manifestant de la compréhension (leur chemin de vie est peut-être plus compliqué que le vôtre)
- en le félicitant ou le complimentant pour qui il est, ce qu’il fait
Ainsi valorisée, cette personne sera encouragée, fortifiée, exhortée.
Elle sera motivée pour aller de l’avant, pour persévérer et progresser.
A l’opposé, une personne qui n’est pas respectée par son entourage aura une piètre opinion d’elle-même, aura tendance à douter d’elle-même, manquera de confiance et d’assurance, en se dévalorisant en permanence. Elle développera un complexe d’infériorité et de comparaison, souffrira de rejet, de honte, etc.
“Soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; d’estime mutuelle : faites passer les autres avant vous”
(Romains 12:10)
3- Pour résumer
Honorer, c’est aimer son prochain comme soi-même, c’est mettre en application le deuxième commandement de Dieu. A partir d’un moi solide et bien établi, il est possible de faire passer l’autre en premier. Nous voyons l’autre comme Jésus le voit, et nous voyons Jésus en lui.
“Honorer, c’est voir et mettre en évidence l’or qui est en l’autre”
Honorer comme Jésus nous l’enseigne, c’est persévérer en choisissant :
- d’accepter l’autre tel qu’il est
- de regarder notre prochain comme Jésus le voit
- de l’encourager par des félicitations et des compliments
- de considérer ses intérêts face aux nôtres
- de persévérer dans l’amour fraternel
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