Il y a parfois de la confusion dans nos communautés à propos de la signification de la Culture de l’Honneur.

Si l’expression en agace certains, pour d’autres, l’honneur est à la mode. Nous « honorons » le groupe de louange en l’applaudissant plus fort que d’habitude. Nous utilisons plus souvent le mot « honneur » dans notre vocabulaire. Mais il ne suffit pas de changer de vocabulaire pour transformer un groupe de personnes.

A quoi ressemble une église qui commence à cultiver l’honneur ?

Nous commençons à entrer dans la Culture de l’Honneur au travers du regard que nous portons les uns sur les autres, quand nous apprenons à voir les autres tels que Dieu les voit.

Voir l’or qu’il y a dans la personnalité unique de mon frère ou de ma soeur me met dans la position de recevoir de Dieu le cadeau qu’il ou qu’elle est pour moi et pour l’ensemble de la communauté.

Voir l’autre avec le regard de Dieu

Dans la Culture de l’Honneur, les responsables traitent les gens selon ce qu’ils sont appelés à devenir et non selon les étiquettes que les autres ont posées sur eux.

Ce n’est pas le pécheur qu’ils voient en eux, mais le juste. Ils ne le traitent pas comme un esclave, empêtré dans ses dépendances, mais comme un ami appelé à la liberté. Pas comme un pauvre sans puissance, mais comme ayant une riche personnalité, comme une personne puissante.

Ils deviennent ainsi des modèles relationnels pour l’église, à la suite de Jésus qui voyait en Simon un Roc (Pierre) ou de Dieu qui voyait en Gédéon un « vaillant héros ».

La vie coule à travers l’honneur

C’est la vie qui coule à travers l’honneur ! C’est la joie, la sécurité d’être dans un environnement bienveillant et valorisant. C’est la Vie du Ressuscité qui se déverse sur les gens, dans les familles, dans les lieux de vie, amenant la guérison et la liberté, l’espérance et la plénitude, bref, la bénédiction.

Là où l’honneur est à l’honneur, certains fruits commencent à apparaître :

  • Le courage de prendre des risques pour aller à la rencontre des autres et les bénir, le courage d’accepter de nouveaux défis dans le but de bénir la communauté
  • L’amour profond pour les autres découlant de la certitude d’être aimé de Dieu et des autres
  • L’humilité d’être soi-même, de prendre sa place, et de se laisser connaître, même dans sa faiblesse
  • La grâce de pardonner, se sachant pardonnés : mettre la relation avant tout et rester en lien
  • La liberté d’être créatifs et de sortir des sentiers battus pour de nouveaux projets

Quand ces fruits commencent à se voir, nous pouvons nous réjouir de la culture d’Honneur que nous développons autour de nous.

Pour continuer à voir cette culture grandir, posons-nous encore ces questions :

  • Est-ce que j’honore vraiment les gens qui m’entourent ?
  • Quels sont les fruits qui s’installent dans ma vie ?
  • Qu’est-ce que je peux faire concrètement aujourd’hui pour manifester à quelqu’un la façon dont le Père le voit ?

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