Quelqu’un a demandé dernièrement à son amie… « Comment as-tu su que tu pouvais faire de l’art ? » Elle a répondu : « Ma mère l’a fait, alors je n’ai jamais pensé que je ne pouvais pas le faire ! »

La réponse de cette amie m’a surprise et m’a fait réfléchir. 

On peut ne pas croire à son héritage 

À une certaine époque, je n’aurais certainement pas pu répondre comme cette amie. J’ai longtemps admiré ma mère pour ses nombreux talents tout en pensant qu’elle pouvait faire beaucoup de choses que moi je ne saurais jamais faire. Je me suis alors demandé ce qui faisait que pour cette femme, c’était comme si sa mère avait ouvert un chemin également praticable pour elle et que ce n’avait pas été le cas pour moi. Certainement que mon manque de confiance dans mes capacités était venu du manque de proximité avec ma mère.  Comme si j’avais développé un esprit d’orphelin qui m’avait permis de me débrouiller pour ma survie, mais certainement pas de croire que ma mère m’avait transmis de bonnes choses dans lesquelles je pouvais trouver du plaisir et m’épanouir. 

Nous ressemblons à nos parents

Un enfant ressemble à ses parents et n’a rien à faire pour hériter de ses qualités. 

En réalité, comme pour cette femme citée plus haut, il est normal pour un enfant de penser que ce que son parent fait, il pourra le faire lui aussi. Il a besoin pour cela de la sécurité du lien qui l’unit à un parent aimant et encourageant. Il ne doute ni de sa valeur, ni de son héritage. Il sait que l’ADN de ses parents est semblable au sien, il est confiant dans son potentiel et dans sa capacité de développer les dons transmis par ses parents.

Manifester le caractère de Dieu

La révélation biblique d’un Père infiniment bon et débordant d’amour ne cesse de m’émerveiller !

Non seulement Il s’est rendu proche de moi et m’a libérée de mes fausses croyances, notamment à propos des qualités et des talents transmis par ma mère, mais en Jésus, un chemin praticable s’est ouvert pour moi en tant qu’enfant du même Père que Lui.

Jésus faisait ce qu’Il voyait le Père faire. Il voyait les innombrables expressions de la Bonté de Son Père dans le Ciel et faisait de même sur la terre.

Il ne faisait rien d’autre que d’exprimer pleinement le caractère du Père, un Dieu bon et miséricordieux, au point de dire à Ses disciples : « Qui m’a vu a vu le Père » (Jean 14, 9).

Jésus n’avait aucun doute sur sa propre capacité à bénir les gens, à leur communiquer la Bonté de Dieu. Il aurait pu dire : « Mon Père l’a fait, alors je n’ai jamais pensé que je ne pouvais pas le faire ! » Même quand il s’agissait de ses ennemis : « Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux..» Matthieu 5, 44-45

À la suite de Jésus, ne puis-je pas dire : « Mon Père l’a fait, alors je n’ai jamais pensé que je ne pouvais pas le faire ! ». C’est en tout cas ce à quoi Jésus nous encourage : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père » Jean 14:12

L’art d’honorer, comme Jésus

Honorer les gens comme Jésus, honorer le Père comme Jésus, manifester la bonté du Père comme Jésus, pardonner et regarder les autres avec grâce et confiance, j’ai hérité de tout ce qui est nécessaire pour cela. Cela fait partie de mon ADN.

Penser que j’ai de l’importance pour mon Père, tout comme Jésus et, c’est peut-être mon plus grand défi, aimer mon âme au lieu de me battre contre mes défauts, au lieu de considérer comme vraies de fausses croyances sur moi-même ou les paroles de jugement de certaines personnes, rester attachée à ce que mon Père pense de moi. Tout cela est possible parce que j’ai l’exemple de Jésus et que si mon Père le fait, je peux aussi le faire.

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