Parler de gouvernement nous amène forcément à deux points de vue : celui de ceux qui gouvernent et celui de ceux qui sont gouvernés.

Cette réalité est difficile à comprendre, car il nous faut accepter que ces deux positions ou fonctions ne sont pas les mêmes. Les responsabilités qui en découlent non plus.

Par contre, être gouverné demande l’exercice de l’honneur autant que de gouverner, et réciproquement !

Gouverner

« Toute autorité ma été donnée, dans le ciel et sur la terre ». Clairement Jésus est Roi et Il le dit ! La gouvernance est intimement liée à l’autorité.

Immédiatement après cette déclaration, il rappelle la vision pour laquelle il a reçu cette autorité en donnant à ses disciples cet ordre : « faites des nations des disciples ». Ainsi il fait écho à la prière qu’il nous a enseignée « Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » et Il donne le cadre dans lequel ses sujets vont exercer leurs appels et leurs dons. Puis il ajoute la promesse d’être pour toujours avec ceux qu’ils gouvernent.

L’autorité, et donc la responsabilité de gouverner, est donnée, elle ne se prend pas. De plus elle est liée à une vision.

L’autorité et la gouvernance font partie du plan de Dieu. Sa souveraineté s’exerce aussi en donnant cette autorité à qui Il veut ; c’est de Sa responsabilité.

Mais l’autorité donnée doit être acceptée par ceux à qui elle est donnée. Et ce n’est pas toujours facile. Ainsi on peut observer que certains cherchent à s’emparer d’une autorité qui ne leur est pas donnée, alors que d’autres à qui elle est donnée sont en difficulté pour l’accepter et l’exercer.

Dans ce sens, l’autorité ne peut être saine que si elle est reçue et qu’elle n’est pas le fruit d’une recherche de pouvoir, d’un besoin de combler une frustration ou un manque ou encore de celui d’imposer des idées, voire une idéologie.

Elle est saine quand elle cherche à faire grandir ceux sur qui elle s’exerce, c’est-à-dire quand elle exerce l’honneur.

Être gouverné

L’autorité donnée doit être reconnue. C’est la responsabilité de ceux qui seront gouvernés que de se mettre sous l’autorité qui a été donnée et acceptée.

Plus la vision qui donne le cadre sera claire, plus cela sera facile. La responsabilité de celui qui est gouverné est donc de choisir la vision qu’il veut servir.

Dès lors, il lui sera possible de mettre ses compétences et de développer ses idées, d’être créatif au service de cette vision, portée par celui (ou ceux) qui gouvernent. C’est une belle façon d’honorer ceux qui gouvernent.

Sous une gouvernance saine, il est possible et même encouragé de grandir et de prendre de l’essor. Celui qui sait être gouverné peut à son tour être appelé à recevoir de l’autorité autour d’une vision qui lui sera confiée.

Un bon gouvernant doit savoir être gouverné.

Régulation

Il est certain que dans les ténèbres de notre monde, nous avons besoin de structures de régulation autour de l’autorité. Dans ce sens, la démocratie est une belle et bonne chose.

Mais la démocratie n’est pas une excuse pour se permettre d’éviter la nécessité d’attitudes qui honorent, autant pour ceux qui gouvernent que pour ceux qui sont gouvernés.

Conclusion

Notre modèle est le Roi serviteur !

Diriger avec un cœur de serviteur et servir avec un cœur de roi !

Un sujet si vaste en quelques lignes ! Bonne suite de réflexion.

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