Des relations surnaturelles

Nous aimons parler de la Culture de l’Honneur comme de relations « sur la terre comme au Ciel ». Cela implique que ce qui est naturel dans le Ciel, et donc surnaturel du point de vue de la terre, soit vécu naturellement dans le Corps de Christ.

Des relations saines, motivées par l’amour proviennent de la même source surnaturelle que les guérisons ou les miracles. C’est ce que la Bible appelle le fruit de l’Esprit.

Et ce que je demande dans mes prières, c’est que votre amour augmente de plus en plus en connaissance et en pleine intelligence pour le discernement des choses les meilleures, afin que vous soyez purs et irréprochables pour le jour de Christ, remplis du fruit de justice qui est par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu. Philippiens 1 : 9-11

Des personnes transformées

Nous oublions trop souvent qu’en tant qu’enfant de Dieu, nous sommes devenus des « personnes surnaturelles », des créations nouvelles pourvues de l’ADN de Dieu puisque nous sommes devenus Ses enfants. De même que des enfants aimants qui admirent leurs parents leur obéissent et agissent par mimétisme, de même, nous grandissons dans notre capacité à aimer les autres en L’admirant et en Lui obéissant.

Nous permettons ainsi à notre nouvelle nature de grandir et de s’exprimer à la ressemblance de la sienne

C’est ce que l’apôtre Paul entends par « hommes spirituels ».

Homme spirituel / homme naturel

Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter ; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels. En effet, puisqu’il y a parmi vous de la jalousie et des disputes, n’êtes-vous pas charnels, et ne marchez-vous pas selon l’homme ? Quand l’un dit : Moi, je suis de Paul ! et un autre : Moi, d’Apollos ! n’êtes-vous pas des hommes ? 1 Corinthiens 3:1-4

L’homme naturel vit dans l’insécurité, dans la peur d’être vulnérable ; il se compare et trouve qu’« il a moins » que l’autre ou que l’autre « est dans le bon camp » ou encore « qu’il a plus » que l’autre ou que l’autre « est dans le mauvais camp ».

Notre rôle consiste à créer une atmosphère qui chasse la crainte dans nos différents lieux de vie.

L’amour crée une culture d’humilité et de vulnérabilité telle que nous pouvons, et les autres avec nous, prendre le risque de nous montrer comme nous sommes dans nos différences et nos spécificités, sans crainte d’être jugé.

Nous faisons le choix de vivre dans le mystère de ce qui pourrait arriver, ce que nous ne maîtrisons pas et d’exercer la confiance plutôt que d’essayer de contrôler l’autre et la situation.

Esprit de crainte ou esprit d’amour ?

L’esprit de crainte tient les autres à distance en les dépréciant, les jugeant, voire les accusant. C’est l’esprit de l’accusateur qui crée des partis.

L’esprit d’amour a renoncé aux catégories et fait le choix de la confiance :

Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. Gal. 3,28

Quelle réponse à mon désagrément ou mon inconfort ?

Face à la différence exprimée par l’autre, je peux parfois me sentir inconfortable. Que vais-je décider de cultiver en moi, à partir de quoi vais-je réagir ?

  • De la confiance ou de la distance ?
  • De l’affection ou du rejet ?
  • De la compassion ou du jugement ?
  • Christ ou l’anti-Christ ? L’amour reconnaît le Christ, la peur est de l’anti- Christ

Prière pour favoriser une culture qui honore les autres

  • Demandons le don du discernement pour détecter en nous quand nous sommes dans un esprit d’amour ou de peur.
  • Brisons l’esprit de peur qui nous tient à distance.
  • Reconnaissons l’amour de Dieu pour nous.
  • Soyons remplis de l’Esprit d’amour pour que notre amour augmente de plus en plus.

Conclusion

La Culture de l’Honneur veut générer des relations excellentes, sur la terre comme au Ciel.

Pour cela nous nous laissons transformer à l’image de notre Dieu dont nous sommes devenus les enfants par l’œuvre de Jésus.

Nous cessons de vouloir transformer l’autre.

C’est l’œuvre de l’Esprit Saint en nous qui permet que le fruit de l’Esprit grandisse en nous et que nous reflétions dans nos relations l’amour de Dieu dans ce monde.