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Le Réveil a-t-il besoin d’un écrin ? Le Saint Esprit, qui agit dans ces moments forts de la vie de l’Eglise, ne se suffit-il pas à Lui-même ?
Il est fréquent de croire qu’il est normal pour un réveil de naître et de s’éteindre après quelques années. En tous cas, c’est ce que nous avons constaté dans l’histoire des réveils.
Ne pourrait-on pas rêver d’un mouvement de réveil qui s’étende sans fin, jusqu’à transformer la société dans une véritable nouvelle Réforme ?
Les relations difficiles (craintes, incompréhensions, volonté de contrôle, jalousie, compétition, etc.) sont, nous semble-t-il, une des causes importantes de la limitation des réveils. Quand l’Esprit suscite des ministères qui prennent de l’ampleur et qui manifestent la présence de Dieu, de façon étrange parfois, la question de solides relations devient primordiale.
Se mettre au service plutôt que de craindre
Il y a deux grande forces motrices dans ce monde : la crainte et l’amour. Les personnes puissantes (voir nos articles à ce sujet) choisissent l’amour.
Se mettre au service est un acte d’amour qui aide à faire grandir aussi bien celui que l’on sert que nous-même.
La crainte génère la critique et le contrôle. Spirituellement, ces deux attitudes sont autant de prise à l’ennemi de nos âmes pour exécuter son œuvre : essayer de détruire le témoignage de l’Eglise.
En nous mettant au service des ministères d’autres personnes, nous permettons la multiplication des fruits et la transmission de la vision aux générations suivantes.
Encourager plutôt que de contrôler
La crainte génère le contrôle. Pratiquer l’honneur permet d’abaisser le niveau de crainte et d’augmenter le sentiment de sécurité.
Lorsque les relations offrent de la sécurité, le besoin de contrôler fait place à la possibilité d’encourager, même ce que nous ne comprenons pas entièrement.
Des ministères nouveaux risquent-ils de nous dépasser ? Alléluia ! Nous sommes capables de nous en réjouir dans la perspective de l’accroissement de l’œuvre de Dieu. Nous progressons alors ensemble, de gloire en gloire, dans un réveil qui dure.
Chercher à comprendre plutôt que de critiquer
Dieu est Souverain et Il fait des choses que parfois (et même souvent) nous ne comprenons pas. Dès lors, un des réflexes fréquents consiste à les critiquer, voire à les décrier. On voit malheureusement trop souvent des jugements émis par des personnes qui n’ont pas essayé de comprendre ce qui se passe réellement.
Comprendre demande une attitude d’ouverture et non de repli.
Comprendre ne veut pas dire tout limiter au filtre de nos propres acquis et de nous appuyer uniquement sur ceux-ci quand quelque chose nous dépasse.
Se réjouir et faire confiance
La Culture de l’Honneur permet d’accueillir avec joie et dans la confiance ce qui est nouveau et différent, ce qui nous étonne et nous dépasse.
Voir avant tout l’or qui est en l’autre, plutôt que ses manques et défauts. Croire que l’autre, tout comme nous est capable de se laisser toucher par Dieu et de répondre à son appel. Tout cela nous permet de nous réjouir dans la confiance en Dieu, en l’autre et en nous-mêmes pour grandir dans l’émerveillement de l’action de Dieu.
Voilà ce qui favorisera un Réveil qui dure ! Un Réveil qui influence fortement notre société ainsi que les générations suivantes avec joie et dans la confiance !
Ainsi, avec Gamaliel nous disons : « Ne courez pas le risque d’avoir combattu contre Dieu » (Actes 5,39).
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