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Être connecté
A l’image de la Trinité, nous sommes des êtres relationnels. Au sein de la Trinité, aucune compétition ou comparaison, aucune susceptibilité, aucune crainte d’être surpassé par l’autre, uniquement la joie de se trouver dans la Présence des deux autres. Bref, chacun est connecté dans une indéfectible sécurité relationnelle, rendant possible une proximité aimante et intime.
N’est-ce pas là le but ultime de nos relations dans notre couple, avec notre famille, nos amis ? Être connectés les uns aux autres dans une relation d’intimité, sans crainte de connaître et de se laisser connaître ?
Quand nos relations sont en bonne santé, c’est ainsi que nous expérimentons la joie de l’amour véritable.
Maintenir à distance
Quand il n’y a pas suffisamment de sécurité avec nos plus proches, le but de la relation ne peut plus être la connexion, mais la distance. Nous activons alors nos systèmes de défense contre la douleur, le désespoir et le manque. Nous sommes dans la crainte d’être connu véritablement. Plutôt que de dire ce qui nous habite, de ce qui est à l’’intérieur de nous ; nous nous plaignons, nous faisons des reproches, nous essayons de convaincre l’autre que nous avons raison et en le faisant, nous activons ses défenses. C’est le moyen le plus sûr de mettre de la distance entre nous.
L’insécurité me fait vouloir que l’autre soit semblable à moi : qu’il voie les choses comme moi, qu’il les ressente comme moi, qu’il soit d’accord avec moi, qu’il fasse les mêmes expériences que moi : ça ne marche pas.
Il ne s’agit pas de convaincre l’autre mais de le connaître et de me faire connaître.
Rétablir la connexion
Cela commence par cesser de mettre la responsabilité de la distance sur l’autre et décider que le but n’est plus la distance, mais la connexion.
Ne plus lui cacher que je l’aime et qu’il est important pour moi.
Prendre le risque d’ouvrir son cœur
Ouvrir son cœur, dire la vérité à propos de soi, c’est se montrer vulnérable et cela comporte des risques.
Le risque d’être mal compris ou que même si je parle de ce qui m’habite moi, l’autre le prenne comme reproche.
Mais c’est surtout une chance, celle de me faire connaître tout en apprenant à le connaître, de vérifier qu’il a de l’estime pour moi et qu’il désire prendre soin de mes besoins, dans les limites de ce qui est possible pour lui, comme je désire prendre soin des siens. « Je te parle de moi, tu me parles de toi ».
Se faire connaître
Commencer à me faire connaître, à communiquer en vérité à partir de qui se passe à l’intérieur de moi et de lui donner les bonnes informations à mon sujet.
- Communiquer à partir de moi, de ce qui me fait problème.
- Dire ce que je ressens
- Communiquer mes besoins et transformer les reproches en demande (en étant prêt à entendre aussi bien un non qu’un oui en retour).
- Dire ce que j’ai l’intention de faire, plutôt que de deviner les attentes de l’autre
- Donner mon opinion, en laissant libre l’autre de penser autrement
Puis l’écouter à propos de comment il reçoit ce que je viens de partager.
Accueillir et non punir
« Montre-moi qui tu es, pour que je puisse valoriser qui tu es ».
Chacun sa perspective, son point de vue. J’apprends à valoriser le point de vue de l’autre. J’apprends à faire confiance à l’autre.
Quand nous sommes déconnectés, c’est comme si nous étions punis (accusations, reproches) d’être nous-mêmes.
C’est pourquoi je vais donner le message que je ne vais pas te punir d’être qui tu es, je ne vais pas te punir de ne pas être d’accord avec moi, mais je vais t’accueillir.
Faire grandir l’amour
Quand nous sommes connectés, nous montrons à l’autre que nous venons le rejoindre et que nous désirons prendre soin de son cœur, de qui il est à l’intérieur.
C’est ainsi que nous faisons baisser la peur, l’insécurité et l’anxiété.
Bannir la peur en envoyant le message « Je reconnais ta valeur, je t’aime, je veux prendre soin de toi, notre relation est importante pour moi ».
Nous lui disons : « Je t’ai choisi comme conjoint, comme ami, je t’accueille comme collègue, etc. … et tu es en sécurité avec moi parce que je te respecte dans ta différence, je n’ai pas besoin que tu sois comme moi ».
Nous échangeons la vérité qui est en nous, nous valorisons nos différences, nous apprenons à nous faire confiance dans la relation.
Envoyer le bon message
Ce n’est pas « Laisse-moi te contrôler ou désapprouver ta façon de faire, de penser ou d’être différent de moi »
Le bon message, c’est : « je prends soin de toi, je te valorise, je t’accepte, je t’aime ».
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