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Nous prenons modèle sur les relations qui existent dans le Ciel.
Notre Dieu est Un et Il est Trinitaire. Trois personnes différentes, avec des ministères différents, Le Père le Fils et le Saint-Esprit, parfaitement unies dans l’amour. Entre eux circule constamment l’Honneur. Aucune crainte de vexer l’Autre ou d’être surpassé par l’Autre, aucune compétition entre Eux, aucune comparaison, rien que la joie d’élever l’autre et de le bénir !
Un principe spirituel : nous sommes transformés à l’image de ce que nous adorons. Plus nous contemplons notre Dieu dans Sa manière d’être en relation, plus nos relations vont lui ressembler.
« Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » Matthieu 6 :10
Le Royaume de Dieu sur la terre ressemble à la culture relationnelle du Ciel établie parmi nous.
Nous nous souvenons que nous sommes enfants de Dieu et à quel point nous sommes aimés par notre Père Céleste.
C’est le fondement de la conscience de notre propre valeur et de celle des autres, et donc de la culture de l’honneur.
« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! Et nous le sommes. » 1 Jean 3,1
Les enfants qui se savent aimés de leurs parents n’ont pas de doute sur leur propre valeur et n’ont aucune peine à aimer à leur tour.
« Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés, nous devons aussi nous aimer les uns les autres. » 1 Jean 4 :10-11
« Pour nous, nous l’aimons, parce qu’il nous a aimés le premier. » 1 Jean 4:19
Plus nous vivons dans la conscience de qui est Dieu et de Son amour pour nous, plus nous savons qui nous sommes et grandissons dans la capacité d’aimer vraiment. C’est pourquoi, quand nous ne savons plus qui nous sommes ou comment aimer et honorer quelqu’un, nous revenons à cette réalité fondamentale de l’amour de Dieu et Lui demandons une révélation encore plus profonde de la façon dont il nous aime.
Si nous voulons contribuer à amener la culture relationnelle du Ciel, nous ne pouvons pas nous passer d’aller encore et encore à la source.
Nous faisons l’expérience que l’amour parfait chasse la crainte.
« La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n’est pas parfait dans l’amour. » 1 Jean 4 :18
Vivre des relations sans crainte, sans comparaison, sans compétition, sans jalousie, telles sont les caractéristiques de la culture de l’honneur ! Comment est-ce possible ? Parce « …tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde ». 1 Jean 4, 17. Nous avons reçu le même statut, le même accès et la même qualité de relation au Père que Jésus.
J’ai pris conscience pour la première fois de cette réalité en présence d’une personne qui m’impressionnait par ses compétences. J’étais observatrice dans une journée de formation qu’elle animait avec l’une de mes amies, en vue d’éventuellement la remplacer, car elle envisageait de prendre sa retraite. Durant la pause de midi, alors que ce n’était pas prévu d’avance, on m’a demandé de prendre une part active dans l’animation du groupe dès l’après-midi. Prise dans un terrible sentiment d’infériorité, j’étais paniquée à l’idée de montrer incompétente face à cette personne. C’est là que le verset de 1 Jean est revenu à mon esprit : « l’amour parfait chasse la crainte ». J’ai alors compris qu’il ne s’agissait pas de ma capacité d’aimer, mais de celle du Père dont je suis aimée, l’amour parfait, accompli. J’ai alors demandé à Dieu de pouvoir aimer cette personne qui m’effrayait tant au moyen de Son amour. Je me suis mise à bénir cette personne et ses compétences dans mon coeur et c’est dans cet état d’esprit que j’ai pu trouver ma place à leurs côtés, libérée de la crainte. Car on ne peut pas craindre et vraiment aimer en même temps !
Nous avons adopté l’amour et le désir de bénir comme style de vie
C’est un positionnement intérieur et un décentrement de soi en réponse à l’amour que Dieu nous a manifesté. Nous reconnaissons que Dieu est bon en tout temps et nous invitons le Saint-Esprit à manifester Sa bonté à travers nous.
On peut vouloir faire le bien par orgueil ou par crainte du rejet. On cherchera alors à appliquer des règles, à contrôler notre environnement et notre entourage pour acquérir un certain sentiment de sécurité. C’est ce qui caractérise une culture religieuse, dans laquelle la grâce et le pardon sont rares.
Dans la culture de l’honneur, au contraire, le bien que nous faisons est motivé par l’amour et le désir de voir l’autre grandir. C’est pourquoi le pardon et la recherche de la réconciliation sont des pratiques courantes ; nous accordons aux autres et à nous-mêmes le droit à l’erreur, nous faisons grâce comme Il nous a fait grâce.
« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous de sentiments de compassion, de bonté, d’humilité, de douceur, de patience. Supportez-vous les uns les autres, et, si l’un a sujet de se plaindre de l’autre, pardonnez-vous réciproquement. De même que Christ vous a pardonné, pardonnez-vous aussi. Mais par-dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. » Colossiens 3, 12-14
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