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« Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait ». Romains 12 :2
Pour entrer réellement dans la Culture de l’Honneur qui est la manière de vivre nos relations sur la terre comme au Ciel, nous avons besoin que notre façon de penser soit transformée.
Les outils sont importants, mais insuffisants.
Il existe de nombreux outils qui peuvent nous aider à vivre nos relations autrement et ils sont nécessaires, ne serait-ce que pour prendre conscience de nos dysfonctionnements. Toutefois, ils ne sauraient être suffisants pour nous transformer en profondeur et durablement.
Ce sont nos pensées, nos croyances sur la vie, sur nous-mêmes et sur les autres qui doivent changer avec l’aide de l’Esprit, quand elles ne correspondent pas à la vérité énoncée par Dieu.
Comme le dit un homme dont nous apprécions la sagesse : « Je ne peux pas me permettre d’avoir sur moi-même des pensées que Dieu n’a pas ».
Que croire ?
Nos pensées, en effet, ou la façon dont nous interprétons nos expériences, ne sont pas toujours la vérité. Alors parfois, ce que nous pensons être vrai n’est pas vrai du tout ! Vous est-il déjà arrivé, pour donner un exemple, d’être au volant d’une voiture beaucoup plus silencieuse et performante que votre voiture habituelle ? Si c’est le cas, vous aurez sans doute remarqué une tendance à rouler plus vite que d’habitude, parce que vous n’avez plus les repères du bruit ou des bosses sur la route auxquels vous êtes accoutumés. Vos sensations vous disent une chose « Je ne roule pas si vite que ça ! », mais votre compteur de vitesse vous en dit une autre « Eh ! Tu roules à 140 sur l’autoroute et si tu continues tu risques le retrait de permis ! »
À partir de là, vous aurez bien sûr la possibilité de choisir qui vous voulez croire, vos sensations ou votre compteur de vitesse ?
Comment savoir que notre intelligence est en train d’être renouvelée ?
Dans la vie, nous sommes devant ce même choix de croire soit à ce que nous disent nos sensations ou nos émotions, soit au « compteur de vitesse » de la Parole de Dieu. Une intelligence qui se conforme au siècle présent ne tient pas compte de l’objectivité de la parole de Dieu, elle en est incapable.
Voici quelques critères pour nous permettre de nous situer par rapport au processus de transformation de notre mentalité.
Espérance :
Face aux circonstances difficiles ou à des personnes qui nous posent problème, nous ne baissons pas les bras en pensant que c’est la catastrophe et que plus rien de bon ne va se produire. Nous avons appris à reconnaître que chaque fois que nous avons tendance à désespérer de quelque chose ou de quelqu’un, c’est que nous sommes en train de croire à un mensonge. Car nous savons au fond de nous-même que Dieu est bon et que « toutes choses travaillent ensemble au bien de ceux qui aiment Dieu » Romains 8, 28. Nous pouvons alors déclarer que quelque chose de bon va ressortir de tout ça.
Foi :
L’extraordinaire nous semble normal et les impossibilités, qu’elles concernent des situations, nous-mêmes ou les autres ou encore nos relations, sont autant d’occasions de nous demander non pas « si », mais comment Dieu va intervenir cette-fois-ci. « Car rien n’est impossible à Dieu. » Luc 1, 37
Paix :
Nous avons appris à cultiver la présence de Dieu et nous ne permettons pas aux pensées négatives, aux soucis et aux craintes de nous voler notre paix. Nous ne nourrissons pas de pensées amères envers les autres ou les circonstances, ni ne faisons de spéculations dramatiques à propos de ce qui pourrait arriver dans l’avenir. « Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ. » 2 Corinthiens 10
Reconnaissance :
Nous avons adopté la gratitude comme style de vie, car nous sommes conscients que nous ne méritons rien et que nous sommes constamment les bénéficiaires de la bonté, de la patience, de la sollicitude et de la protection de Dieu. « Et soyez reconnaissants » Colossiens 3, 15.
Humilité :
Nous avons appris à nous aimer nous-mêmes et à apprécier qui nous sommes. Nos faiblesses ne sont plus une menace qui nous pousse à la comparaison, à la compétition, voire à la jalousie. « Par la grâce de Dieu je suis ce que je suis… » 1 Corinthiens 15, 10. Nous savons que nos faiblesses laissent la place à Sa force de s’exprimer, y compris à travers les personnes qui nous entourent et que Dieu a placées là pour nous compléter mutuellement.
Confiance :
Nous croyons en les capacités et les ressources des autres et nous avons clairement renoncé à les contrôler. Nous reconnaissons et nous réjouissons des dons et des capacités qui sont en eux.
Conclusion
Entrer dans la Culture de l’Honneur en profondeur demande l’humilité de se laisser toucher dans notre manière de percevoir le monde et les gens qui nous entourent. C’est un chemin de sanctification.
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